Ce n’est qu’à la mort de J.D. Salinger que  j’ai appris l’existence de Joyce Maynard. Cette femme est impressionante: elle et moi avons commencé a écrire au même age mais elle, a 18 ans, était publiée au New York Post et moi… Aux Editions Grimal (mais je reviendrais sur ce point dans un autre article).
Quand j’ai commencé a ecrire, la petite fille que j’étais était persuadée qu’un bon ecrivain devait avoir suffisemment d’inspiration pour ne pas s’inspirer de sa propre vie. Avec le temps, je me suis rendue compte que c’etait faux-mais Mme maynard est l’extrème opposé: elle a mit toute sa vie, ainsi que celle de ses proches dans son oeuvre que ces lecteurs suivent comme un feuilleton de télé réalité.
Cette manière d’écrire me choque mais a une époque ou des parfaits inconnus livrant les moindres détails de leur vie privée acquierent une célébrité quasi immédiate leur permettant, si ils s’y prennent bien, de réussir ( il n’y a qu’a jeter un coup d’oeuil au très nombreuses emissions de télé réalité) c’est la solution la plus intelligente.
Personnellement, rien que l’idée de devoiler mes faits et gestes les plusq intimes a de nombreux inconnus m’a toujours empêcher de continuer mes blogs: je n’ai jamais su jusqu’a quel point je devais t’amener dans mon intimité, cher lecteur.

Cependant, avec les années, mes idéaux chevaleresques sur la manière dont je dois réalisé mes rêves et réussir ( ne pas coucher, ne pas évincer mes concurrents…)s’effrittent. J’ai découvert un blog superbe, celui du mannequin Nikia Phoenix qui a tout simplement une classe folle. Elle est belle, intelligente et dans une certaine mesure, refuse de se conformer a ce que le metier exige quand les limites sont dépassées. Vraiment, j’aimerai avoir autant d’integrité qu’elle. Reconnaissons-le, tout les moyens sont bons pour réussir non?

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